Les bulldozers d’occupation israéliens ont démoli ce matin une maison palestinienne pour la quatrième fois dans la localité d’Al-Issawiya à Jérusalem occupée, selon des sources locales.

Sous couvert de la construction sans permis, les bulldozers d’occupation, protégés par de renforts militaires, ont imposé un cordon militaire strict à proximité de la maison du citoyen Hatem Abu Rayaleh et l’ont détruite pour la quatrième fois.

En 2019, les forces d’occupation avaient détruit le deuxième étage de la maison en construction d’Abu Rayaleh d'une superficie de 180 m, notant que le bâtiment se composait de deux étages, le premier étage était habité, tandis que le deuxième étage était en construction.

Le propriétaire de la maison souffre de paralysie paraplégique provoquée en 2009 lorsqu'il est tombé et s'est cassé la colonne vertébrale pendant l'une des fois où la municipalité a démoli sa maison.

Les médias palestiniens ont publié un clip vidéo, qui montrait un grand état de chagrin sur une femme lors de la démolition de la maison de sa famille dans le village d'Al-Issawiya à Jérusalem occupée.

Le village d’Al-Issawiya :

Al-Issawiya, un village palestinien de quelque 20,000 habitants, souffre des pratiques israéliennes brutales : les incursions quotidiennes aveugles sans justification et les démolitions de bâtiments et d’installations qui sont une réalité quotidienne dans ce village.

Toutes ces pratiques ont laissé les résidents du village de Jérusalem épuisés, sans fin en vue.

Le village souffre d’une infrastructure médiocre, les habitants sont constamment harcelés par la police des frontières israélienne et toute personne, y compris les enfants, risque une arrestation arbitraire.

La construction sans permis :

Les Palestiniens de Jérusalem-Est occupée par Israël disent qu'ils sont forcés de construire sans permis sur leurs terres car en obtenir un est une tâche presque impossible. Dans le même temps, les autorités d'occupation israéliennes construisent des milliers de nouveaux logements dans des colonies illégales exclusivement juives construites sur des terres palestiniennes expropriées à Jérusalem-Est.

Les Palestiniens doivent attendre de 5 à 10 ans sinon plus pour obtenir un permis de construire ; les permis de construire délivrés répondent seulement à 5% des demandes et coûtent en moyenne 80 000 euros.

Depuis 2004, plus de 800 maisons palestiniennes ont été démolies à Jérusalem –Est.

Sous le prétexte de la construction illégale, Israël démolit régulièrement des maisons afin de limiter l'expansion palestinienne à Jérusalem occupée.

Dans le même temps, la municipalité et le gouvernement israéliens construisent des dizaines de milliers de logements dans des colonies illégales à Jérusalem-Est pour les Juifs dans le but de compenser l'équilibre démographique en faveur des colons juifs de la ville occupée.

Bien que les Palestiniens de Jérusalem-Est, une partie du territoire palestinien internationalement reconnu qui soit soumis à l’occupation militaire israélienne depuis 1967, se voient refuser leur droit de citoyenneté et sont classés uniquement en tant que "résidents", permis qui peuvent être révoqués s’ils quittent la ville depuis plus de quelques années.

Ils sont également victimes de discrimination dans tous les aspects de la vie, y compris le logement, l'emploi, les services et ne peuvent accéder aux services en Cisjordanie en raison de la construction du mur de séparation israélien.

Les démolitions israéliennes :

La ville de Jérusalem a témoigné le mois de février une escalade notable de destruction par Israël des structures palestiniennes dont le dernier était l’immeuble appartenant à la famille du gardien de la mosquée d’Al-Aqsa Fadi Elayyan qui a été détruit par les autorités d’occupation comme punition, laissant 17 personnes dont 12 enfants sans abri.

Les bulldozers d’occupation israéliens ont détruit pendant le mois de janvier 44 maisons et installations dans différentes régions des territoires palestiniens occupés.

De plus, les autorités d’occupation ont remis des avis de démolition à 200 citoyens Palestiniens.

Pendant la pandémie de coronavirus, la période de mars à août 2020 avait vu la démolition ou la saisie de 389 structures appartenant à des Palestiniens en Cisjordanie, en moyenne, 65 par mois, le taux de destruction le plus élevé en quatre ans, selon e Coordonnateur humanitaire et coordonnateur résident des Nations Unies, Jamie McGoldrick.

Il a déclaré dans un communiqué que pendant la pandémie de COVID-19, les autorités israéliennes ont indiqué qu'elles restreindraient leur politique de longue date de démolition des maisons palestiniennes habitées. Malheureusement, les démolitions au cours de la période mars-août 2020 ont laissé 442 Palestiniens sans abri, exposant encore plus un grand nombre aux risques associés à la pandémie. Rien qu'en août, 205 personnes ont été déplacées, plus qu'au cours de tout autre mois depuis janvier 2017", a-t-il déclaré.

Il a indiqué : « Lorsque les autorités israéliennes démolissent ou obligent des gens à démolir des maisons et des sources de revenus, elles invoquent généralement l'absence de permis de construire délivrés par Israël, ce qui est presque impossible pour les Palestiniens en raison de la planification restrictive et discriminatoire, et ne leur laisse aucun lieu de construction autorisée ».

« De plus, la démolition de structures essentielles pendant la période de la pandémie COVID-19 est particulièrement préoccupante car elle aggrave encore la situation générale en Cisjordanie. »

McGoldrick a conclu : « La pandémie mondiale a accru les besoins et les vulnérabilités des Palestiniens, qui sont déjà pris au piège de l'anomalie d'une occupation militaire prolongée. Les démolitions illégales exacerbent ces vulnérabilités et doivent cesser immédiatement ».

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